La médiathèque vous présente les photographies inédites de deux passionnés d’urbex, Marie et Raphaël, créateurs du site Urbex Session. Depuis 2013, Ils ont voyagé à travers le monde dans le but d'explorer des lieux désaffectés. Cette pratique, l'exploration urbaine (abrégée en urbex, de l'anglais Urban Exploration) est une sorte de tourisme alternatif sortant des sentiers battus.
Parenthèse hors du temps, ces clichés nous interrogent sur les traces laissées par l'homme, ils nous permettent de jeter un regard neuf sur les ruines d'un monde passé…
Exposition "lieux abandonnés"
Depuis 2013, Marie et Raphaël ont voyagé à travers le monde dans le but d'explorer des lieux désaffectés. Cette pratique, l'exploration urbaine (abrégée en urbex, de l'anglais Urban Exploration) est une sorte de tourisme alternatif sortant des sentiers battus. Parenthèse hors du temps, ces clichés nous interrogent sur les traces laissées par l'homme, ils nous permettent de jeter un regard neuf sur les ruines d'un monde passé…
Entrée libre / Tout public / Salle d'exposition
Une inauguration de l’exposition aura lieu le samedi 2 juillet à 15 heures
Une visite de l’exposition en présence des artistes aura lieu le jeudi 7 juillet à 17h.
L'urbex, c'est quoi ?
Être discret, ne pas abimer, se méfier des autres et des lieux visités, risquer sa vie mais aussi expérimenter la joie de découvrir des lieux hors du temps. Voici la vie que Marie et Raphaël ont décidé de mener. La particularité de ce duo insolite ? Ils arpentent les lieux abandonnés avec des masques de lapins, garantissant ainsi leur anonymat. Car il ne faut pas l’oublier, l’urbex est une pratique répréhensible par la loi. Les bâtiments, même s’ils sont abandonnés, restent souvent des propriétés privées. Si la police vous attrape, vous pouvez donc être mis en garde à vue et même recevoir une convocation au tribunal pour violation de domicile. Mais nos deux urbexeurs sont prêts à prendre ce risque afin de réaliser des clichés tous plus beaux les uns que les autres.
Diverses émotions nous traversent en regardant ces images. Tantôt nostalgiques, tantôt éblouis par la beauté des lieux, nous nous laissons guider par nos deux artistes téméraires. Ces endroits fantomatiques, comme figés dans le temps, reprennent vie quelques instants grâce à la photographie.
Les valeurs essentielles de l’urbex ? La discrétion, le respect, la méfiance, ne pas laisser de traces. Le danger est omniprésent, les visiteurs risquent parfois de traverser des planchers rongés par l’humidité ou de faire de mauvaises rencontres. Faire de l’urbex c’est aussi enquêter, trouver des indices pour localiser une bâtisse sur des sites de géolocalisation, éplucher des archives pour connaitre le passé du lieu. Pour Marie et Raphaël, ce jeu de piste est une partie indispensable de l’expérience. Pour en savoir davantage sur les règles de l’urbex, le couple a écrit un article sur son site web.
Qui se cache derrière Urbex Session ?
Sur leur site web, Marie et Raphaël se présentent sous un jour peu flatteur. Les personnages qu’ils incarnent sont provocateurs, agressifs et même un peu fous. Dotés de masques de lapins, ils effraient autant qu’ils fascinent.
Dans une interview accordée à Tom Demars pour Beware !, ils se décrivent avec des termes moins extravagants : « nous sommes un couple de trentenaire en quête d’évasion, d’exploration et d’envie de quitter notre époque le temps de nos infiltrations dans les friches. Un brin asocial, l’urbex nous permet de conjuguer tourisme et solitude. ». Les deux urbexeurs ont commencé leur activité en 2013, détaillant sur leur site leurs différentes expéditions. Ils racontent (souvent avec un brin d’humour) le passé des lieux qu’ils visitent, avec photos d’archives à l’appui.
Parmi la liste des plus beaux lieux qu’ils ont explorés, nous pouvons citer le château Lisa Montgomery ou bien l’hôtel Harzburger-hof. Il y a également des endroits au passé bien plus trouble et morbide, comme la maison de Marc Dutroux en Belgique ou bien le laboratoire vétérinaire de l’Ecole des Vétérinaires d’Anderlecht, en Belgique également.
Sur leur site web, Marie et Raphaël se présentent sous un jour peu flatteur. Les personnages qu’ils incarnent sont provocateurs, agressifs et même un peu fous. Dotés de masques de lapins, ils effraient autant qu’ils fascinent.
Dans une interview accordée à Tom Demars pour Beware !, ils se décrivent avec des termes moins extravagants : « nous sommes un couple de trentenaire en quête d’évasion, d’exploration et d’envie de quitter notre époque le temps de nos infiltrations dans les friches. Un brin asocial, l’urbex nous permet de conjuguer tourisme et solitude. ». Les deux urbexeurs ont commencé leur activité en 2013, détaillant sur leur site leurs différentes expéditions. Ils racontent (souvent avec un brin d’humour) le passé des lieux qu’ils visitent, avec photos d’archives à l’appui.
Parmi la liste des plus beaux lieux qu’ils ont explorés, nous pouvons citer le château Lisa Montgomery ou bien l’hôtel Harzburger-hof. Il y a également des endroits au passé bien plus trouble et morbide, comme la maison de Marc Dutroux en Belgique ou bien le laboratoire vétérinaire de l’Ecole des Vétérinaires d’Anderlecht, en Belgique également.
Une activité pour tous ? Pas vraiment !
Contrairement aux apparences, tout le monde ne peut pas faire de l’urbex. En effet, la pratique va bien au-delà d’une simple visite d’un lieu abandonné. Faire de l’urbex, c’est prendre des risques. Des risques d’être blessé mais aussi de se faire arrêter. Les mineures doivent au moins être accompagnés par un adulte, même si les explorations leur restent fortement déconseillées.
L’urbex s’apparente aussi à un jeu de cache-cache, l’objectif étant de rentrer dans les bâtiments sans être vu par la sécurité ou par le voisinage. L’exercice demande de la souplesse car certaines entrées sont difficiles d’accès.
Il va sans dire que si vous souhaitez faire de l’urbex pour récupérer des objets, graffer les lieux (sans volonté artistique) ou simplement détruire, il vaut mieux que vous passiez votre chemin.
L'urbex dans le monde
Marie et Raphaël ont fait de l’urbex dans le monde entier, au Danemark, en Grèce et au japon par exemple. Toutefois leurs pays de prédilection restent la France, la Belgique et l’Italie. La liste des pays et des lieux explorés est détaillée sur leur site web dans la rubrique « Nos explorations classées par pays »
La communauté de l’urbex est présente dans le monde entier et de nombreux clichés circulent sur les réseaux sociaux. Avec un vrai gain de popularité à partir de 2017 et l’essor des vidéos YouTube sur le sujet, l’urbex attire de plus en plus de gens.
« urbex_muse », une urbexeuse présente sur Instagram et Tik Tok, a quant à elle pour activité favorite de visiter des asiles pour enfants désaffectés.
Ben James, qui anime le compte instagram « places_forgotten » explore lui aussi des ruines américaines.